Santé

Cire d’abeille : de l’or dans nos salles de bain

La cire d’abeille fait partie de ces produits incontournables qu’il convient d’avoir chez soi à l’image du bicarbonate de soude et du vinaigre blanc. Cette cire est en fait une matière grasse liquide sécrétée naturellement par les abeilles cirières au printemps qui se solidifie au contact de l’air. Édifiées en alvéoles hexagonales – pour stocker le miel et le pollen dans la ruche, mais aussi les œufs et les larves – elles sont ensuite assemblées les unes aux autres pour former des rayons. De couleur jaune très clair à orange foncée selon les essences de fleurs pollinisées et le type d’abeille cireuse, la cire d’abeille contient de nombreux composants.

Depuis la nuit des temps, la cire d’abeille bénéficie d’un certain renom. Utilisée depuis des millénaires pour confectionner des chandelles qui brûlaient lors de cérémonies religieuses, elle permet également d’éclairer les foyers avant l’arrivée de l’électricité. Associée aux essences végétales aromatiques – camphre, cannelle, cèdre, citron, cyprès, géranium, girofle, lavande, thym, romarin, pin sylvestre ou encore fleur d’oranger par exemple – elle purifie l’air ambiant et écarte les insectes des intérieurs. Mais, son usage ne s’arrête pas là. En effet, on lui prête pas moins de 300 usages différents. Alimentation – sous le pseudo E901 – encaustique – mélangée à de l’essence de térébenthine, elle permet de nourrir, de protéger et de faire briller les surfaces en bois, en pierre, en plâtre, en parement, mais aussi en tomette notamment – ou encore aromathérapie et en médecine pour ses vertus apaisantes, cicatrisantes et anti-inflammatoires. La cire d’abeille fait partie de notre quotidien. Pour l’anecdote, on recouvrait autrefois les tablettes en bois d’une couche de cire afin d’y écrire et l’on s’en sert toujours de nos jours, pour cacheter d’un sceau les actes officiels.

Mais qu’en est-il de la cosmétique, de la dermatologie, de l’hygiène du corps en général ? Explications.

Outre l’entretien de l’habitation, la cire d’abeille ajoutée à des huiles végétales vierges – amande douce, eaux florales et/ou huiles essentielles – permet de stabiliser et d’élaborer des crèmes, baumes et autres lotions protectrices et assainissantes. Très riches en vitamine A, les cosmétiques à la cire d’abeille adoucissent, lissent et hydratent la peau. Grâce à ses propriétés filmogènes, la cire soigne l’épiderme et y dépose un film protecteur la protégeant ainsi des agressions extérieures telles que le vent, le soleil, le froid et bien d’autres irritants.

En parallèle, la cire d’abeille est idéale pour conserver une bonne hygiène bucco-dentaire. En récupérant la cire tendre de l’opercule des rayons, on obtient une pâte à mâcher, sorte de « chewing-gum ». La mâcher, permets de fortifier les muscles des mâchoires, de renforcer les glandes salivaires et de tonifier les gencives. Grâce à ses qualités antiseptiques et dynamisantes, la cire d’abeille est idéale pour purifier et rétablir la flore buccale tout en luttant contre les caries. Mais pas que. Mâcher la cire, libère aussi des substances balsamiques qui permettent de mieux affronter les rigueurs de l’hiver. C’est d’ailleurs fortement recommandé aux asthmatiques, aux personnes fragilisées des bronches, aux sinusiteux voire à ceux souffrant perpétuellement d’un rhume.

Associé à une bonne hygiène de vie et à une activité physique régulière, le massage à la cire d’abeille est aussi un agent amincissant. La silhouette est affinée, tonifiée tout en étant imprégnée d’une bonne odeur.

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