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Le recours à un avocat

Loyers impayés, séparation, mise en curatelle ou encore succession par exemple, chacun peut se trouver face à l’un de ces litiges au cours de sa vie. Même s’il est préférable de trouver un accord à l’amiable, dans certains cas, les deux parties ne trouvent pas toujours d’issue favorable. Le recours à un avocat peut s’avérer utile. Parce que consulter un avocat revêt des enjeux importants – potentiellement c’est également sources de stress et d’appréhension pour tout novice – mieux vaut porter un regard éclairé sur cette profession.

Le recours à un avocat : le contexte

Ce représentant de la loi est connu pour ses plaidoiries et son rôle incontournable dans un procès. De ce fait, si la problématique nécessite une assistance technique, la réalisation d’actes particuliers ou dans les cas extrêmes la représentation devant un tribunal, mieux vaut en référer à un avocat. Il est important de garder à l’esprit qu’il est important de le consulter le plus tôt possible et ce, afin de connaître ses droits et éviter dans la mesure du possible une prescription. Faire le choix d’un avocat demande de la réflexion. Dans tous les cas, mieux vaut se tourner vers un cabinet compétent dans différents domaines afin de bénéficier de la meilleure assistance juridique et meilleur suivi tout au long du traitement du dossier.

L’avocat a également un rôle de conseil. Il peut alors procéder à une consultation. Dans ce cas, elle n’est pas réglementée. Dès lors, mieux vaut s’accorder les services d’un avocat clairement établi et professionnel qui apportera tous les éléments sur l’état du droit et ce, quel que soit la situation : création d’entreprise, licenciement, protection des intérêts financiers, résolution d’un litige, divorce à l’amiable par exemple. Ce recours n’est pas obligatoire, mais peut s’avérer utile selon la complexité des cas et éviter ainsi les situations désastreuses.

L’avocat est également le référant légal pour la rédaction d’actes et ce, quelle que soit leur nature. Qu’il s’agisse de contrats professionnels, contrat avec des commerçants ou encore des contrats promesse de vente, contrats de jouissance d’un passage entre autres, il peut accomplir toutes les formalités.

Dans la majeure partie des situations, l’avocat peut être sollicité pour conseiller voire assister, représenter mais aussi défendre des particuliers et des professionnels engagés dans un procès. Dès lors, en tant que mandataire, il plaide la cause au nom et pour le compte de son client. Sa présence n’est pas toujours requise au barreau et, dans le certains cas, il ne fait qu’assister aux côtés de son client au procès.

Le métier d’avocat en question

Loin des clichés et des stéréotypes, le métier d’avocat revêt de nombreuses spécificités. L’avocat est en charge de défendre mais aussi de conseiller les personnes physiques ou morales – association, entreprise, institution par exemple – qu’il représente. Face à la complexité de la justice et des lois, l’avocat doit être en mesure de conseiller son client, de l’assister tout au long de la procédure mise en œuvre, de le défendre, de le représenter auprès du tribunal – civil, pénal, administratif notamment – mais aussi de rédiger l’ensemble des actes.

Le droit au sens large regroupe de nombreux domaines de compétences – droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine, santé, pénal, propriété intellectuelle, immobilier, public, rural, environnement, sport, dommage corporel, crédit et de la consommation entre autres – raison pour laquelle, les avocats se spécialisent pour exercer au plus près du public et des secteurs qui les intéressent. Cette spécialisation est attestée via un certificat délivré par le Conseil National des Barreaux.

Les avocats peuvent être indépendants ou travailler au sein d’un cabinet. Dans tous les cas, ils sont soumis au Règlement Intérieur National qui fixe les règles et les obligations en termes d’usage de la profession et de déontologie. Pour détail, l’avocat a prêté serment et jure « d’exercer ses fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité » tout en respectant un certain nombre de règles juridiques, éthiques dans sa pratique et ses relations. Le principe d’indépendance qui garantit que les conseils donnés ne sont ni guidés par l’intérêt personnel ni résultants d’une pression extérieure. Le principe de loyauté où par principe d’équité, l’avocat n’est amené qu’à représenter une des deux parties. Le principe de confidentialité garantissant la non communication des échanges entre l’avocat et son client. Le respect du secret professionnel, le devoir d’information de conseil et de diligence s’imposent également à lui.

La profession d’avocat est réglementée et le métier ne peut être exercé que si la personne remplit les conditions légales.

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