Communication

Quand le sac publicitaire devient un objet de mode

Le cabas sert à l’origine à transporter ses courses bien avant l’invention du sac plastique distribué en supermarché. Aujourd’hui, il se vend à la caisse des magasins et permet aux enseignes d’exposer leur identité visuelle dans la rue par le biais de leurs clients. À travers cet objet pratique de la vie de tous les jours, c’est un moyen pour les entreprises d’optimiser la visibilité de leurs marques.

Un argument commercial

Le sac cabas est vendu à petits prix à la caisse des magasins. Depuis les années 2000 en effet, les grandes surfaces ont cessé de donner de petits sacs à leurs clients. Derrière l’argument de la protection de l’environnement se profilait en réalité une stratégie commerciale, celle de la rentabilisation des coûts d’impression. Les clients soucieux des enjeux de la consommation raisonnable ont rapidement accepté cette nouvelle pratique. Désormais, ce sont eux qui assument le financement de ces sacs et deviennent de véritables vitrines publicitaires vivantes. C’est une stratégie 100 % gagnante qui a été réalisée par les grands magasins et qui se propage aujourd’hui sur les petites enseignes.

Un objet tendance

Aujourd’hui, les imprimeurs spécialisés proposent une large gamme de cabas publicitaires. Le format traditionnel est fabriqué en polypropylène. Il s’agit d’une matière réalisée à partir de bouteilles de plastique recyclées. Les plus récents sont réalisés en tissu coton pour avoir un aspect encore plus écologique. Les entreprises ont développé des visuels agréables afin que les clients aient envie de s’en servir plusieurs fois, y compris dans la rue. L’on peut même les utiliser pour faire de la communication événementielle à une certaine époque de l’année ou à l’occasion de la sortie d’un produit. Dans les boutiques d’articles vintage, très en vogue en ce moment, vous pouvez retrouver des cabas « collectors » avec des impressions d’anciennes affiches publicitaires. C’est plus esthétique que le logo d’une grande marque, mais les prix de vente flambent littéralement par rapport au coût réel de production.

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