C’est bientôt le moment de s’occuper de son installation de piscine. Les beaux jours arrivant, l’on aurait bien envie de commencer à se prélasser dans l’eau le temps d’un week-end pour nous donner un avant-goût de vacances. Néanmoins, cette année encore les accidents autour de l’eau vont aussi faire de nombreuses victimes et il est temps de vérifier la sécurisation des lieux et des installations.
Quels sont les risques au bord de la piscine ?
Chaque année, on constate un certain nombre de décès par noyade, surtout chez les enfants qui tombent dedans sans savoir nager. Ensuite, le nombre d’hydrocutions est très important, surtout en période de fortes chaleurs. Néanmoins, la plus grande proportion d’accidents engendre des traumatismes légers ou des fractures. L’eau stagnante sur les abords peut effectivement provoquer des glissades et des chutes. De la même manière, encore trop de personnes se cassent les poignets en plongeant dans un bassin qui manque de profondeur.
Des obligations légales
Certains dispositifs de sécurité sont devenus obligatoires. En 2003, une réforme législative est venue imposer à tous les propriétaires de piscine de poser une barrière autour du bassin pour que les enfants ne puissent plus s’y approcher lorsqu’ils échappent à la surveillance de leurs parents. Les constructeurs rivalisent d’idées pour créer des dispositifs de protection comme les barrières et les alarmes par exemple.
Des normes de sécurité
Toutes les protections ne sont pas efficaces. Par exemple, les alarmes n’empêchent pas un enfant de tomber et ont tendance à se déclencher de façon intempestive à chaque passage d’un petit animal. Certaines barrières ne sont pas homologuées aux normes AFNOR NF P90-306. Il est donc impératif de le vérifier sur l’emballage du produit pour éviter d’installer un système de protection inefficace. Vous pouvez compléter ce dispositif en installant un sol antidérapant ou encore indiquer lisiblement la profondeur de vos bassins pour éviter toute confusion.
