Que l’on soit un Albert Camus, un Shakespeare, une Simone de Beauvoir, un Guillaume Musso, un Michel Bussi ou encore un Fred Vargas voire une Mary Higgins Clark en herbe, toujours est-il qu’il parait évident de publier son manuscrit sous la forme d’un livre pour le rendre public. Une nouvelle étape indispensable pour que le rêve devienne réalité. Mais voilà, si l’écriture de ce dernier fut comme une évidence, sa publication est bien loin d’être aussi simple. Gros plan sur l’astuce pour éviter la page blanche.
L’auto-édition : la solution
Trouver un éditeur relève du véritable parcours du combattant. Tâche longue et fastidieuse, il ne faut que trop souvent s’armer de patience et de détermination pour qu’au final seule une poignée d’indépendants arrive à trouver une maison d’édition qui veuille les publier. Il y a beaucoup de candidats et très peu d’élus. Et pour cause, en moyenne, les maisons d’édition reçoivent entre dix et vingt manuscrits par jour. Il parait alors évident que la sélection est féroce. Quoi qu’il en soit, il existe une solution simple : le fait de publier un roman en version papier via une plateforme d’auto-édition sur internet est la solution idéale pour y parvenir.
L’auto-édition permet alors pour un auteur ou une auteure de pouvoir publier son livre sans recourir aux services d’une maison d’édition. Le secteur de l’auto-édition connaît d’ailleurs ces dernières années un essor considérable à l’image de Bandcamp pour les musiciens, par exemple. Et pour cause, le développement d’internet et l’essor du numérique y sont pour beaucoup. Mais ce n’est pas tout. L’auto-édition offre une certaine liberté que les maisons d’édition ne consentent pas. Que l’on soit un auteur confirmé ou un jeune premier, il n’y a pas de ligne éditoriale, la liberté de création est totale et sans délai entre la remise du manuscrit et la mise en vente du livre. Quel que soit le genre – science-fiction, polar, SF, essai, fantasy, nouvelle ou encore bande dessinée par exemple – le partage, la promotion de son œuvre littéraire sont quasi instantanés. Il n’est alors pas étonnant que l’autoédition fasse des émules au regard d’un circuit traditionnel moins réactif, moins personnalisable.
De l’écriture à la distribution, l’auteur est alors polyvalent et endosse de nombreuses casquettes – graphiste, négociateur, marketeur, commercial notamment – de quoi maîtriser toutes les étapes et les mener selon ses propres envies. Bien entendu, par le biais d’une plateforme internet pour l’édition du livre, l’auteur(e) doit reverser une partie de la vente au titre des services fournis, mais le jeu en vaut largement la chandelle. Et, si cela ne suffisait pas, chacun bénéficie de l’entière propriété des droits d’auteurs. Pour finir, cela peut s’avérer être un tremplin pour sortir de l’anonymat.
