Formation

BTP : le risque amiante dans le collimateur, formez-vous

Interdit en France depuis le 1er juillet 1997, l’amiante n’est plus un constituant entrant dans la construction d’un bâtiment et ce, qu’il soit industriel, commercial ou bien résidentiel. Pour autant, l’ensemble du territoire n’a pas fait l’objet d’un désamiantage sur l’ensemble du bâti. Loin de là ! En tant qu’entreprise dans le BTP intervenant sur ces bâtis pour y faire des travaux, les salariés sont susceptibles d’être en contact avec l’amiante et d’inhaler ses poussières. Plombier, tuyauteur, électricien, charpentier, couvreur, étancheur, menuisier, peintre, solier moquettiste et même maçon, aucun corps de métier n’est malheureusement épargné. 

En tant qu’entreprise dans le secteur du BTP – second œuvre, entretien et/ou maintenance – ne sous-estimez pas le « risque amiante » et mettez en place une procédure de prévention sans faille ! Dès lors, comment s’en prémunir ? Quels sont les bons plans ?

La formation, la meilleure des armes

Il ne vous viendrait pas à l’idée d’embaucher un carreleur sans vous être assuré qu’il se soit au préalable formé – CAP, bac pro, brevet professionnel et/ou BTS – à ce métier ?! Afin de réduire les arrêts maladie et les accidents de travail, vous avez sûrement initié une démarche santé-sécurité au travail – troubles musculo-squelettiques, maîtrise des risques, port et utilisation des EPI, travaux en hauteur et échafaudages notamment – au sein de votre entreprise.

Dès lors, faites bénéficier vos salariés d’une formation amiante sur Lyon. Vous contribuerez ainsi à optimiser le fonctionnement de votre entreprise, la qualité du travail tout en répondant aux enjeux réglementaires. C’est aussi un bon moyen de répondre à l’obligation légale d’assurer une formation continue pour assurer, conforter, améliorer ou permettre d’accroître les connaissances professionnelles.

Le diagnostic et le repérage

Fibre minérale, 400 à 500 fois moins épaisse qu’un cheveu, elle est invisible à l’œil nu. En l’absence de mesures de confinement, elle se disperse dans l’atmosphère. Il est alors impossible de ne pas l’inhaler. Pénétrant le système respiratoire, elle finit sa course au cœur des poumons. L’exposition faible, courte – et à plus forte raison répétée dans le temps – augmente la probabilité de contracter de graves maladies. Plaques pleurales, asbestose, mésothéliome, cancer de la plèvre ou bien cancer bronchio-pulmonaire sont autant de maladies se déclarant en moyenne 20 à 40 ans après le début de l’exposition.

Rien de tel que la prévention pour se prémunir de tous les maux. Avant toute intervention, posez-vous les bonnes questions : « de quand date la construction du bâtiment ? », « quels sont les matériaux utilisés à l’époque ? », « quelle est la nature des travaux que vous devez entreprendre ? », « les opérations sont-elles susceptibles de dégager de la poussière ? », « comment travailler ? », « que faire des déchets produits ? » notamment. Après, pour repérer les zones susceptibles d’en contenir, mieux vaut les identifier par corps de métier afin de mettre en place les procédures adaptées pour travailler dans de bonnes conditions, dans le respect de tous.

Articles liés