L’humanité a su progresser au fil des millénaires de différentes façons, d’abord en apprenant à collaborer, à mutualiser ses efforts, à s’inspirer des meilleurs exemples, à construire ensemble puis à prendre soin d’autrui dans un soucis de bien-être commun. Ainsi sont nées les premières communautés, qui ont appris à vivre ensemble, à chasser de concert pour nourrir tout le monde, à construire des habitats plus sécurisés pour se défendre des nuisibles et des fauves mais aussi des plus malintentionnés d’entre eux. Au fil des siècles sont apparues, suivant la même logique, des notions nouvelles comme le bien commun et la santé publique. Aujourd’hui ces deux concepts sont au cœur même de notre vie sociale.
La notion de bien commun
A partir du moment où les communautés humaines se sont liées les unes aux autres et ont pris conscience du bienfait de vivre, de partager, de commercer et de communiquer avec des membres plus nombreux, certaines idées nouvelles ont commencé à se répandre. Ainsi celle qui consiste à penser que l’on peut tous agir les uns pour les autres est née et a pris de l’ampleur, en particulier lorsque ces groupes avaient affaire, ensemble, à des contrariétés, des ennemis ou des maladies communes. On a donc choisi chacun sa spécialité, qui apprenant à soigner les blessures, qui à chasser, qui à pêcher, qui à cultiver… En partageant savoirs et savoir-faire, les humains ont su avancer ensemble.
La notion de santé publique
Le développement des connaissances sur les maladies et l’apprentissage des manières de les soigner a d’abord consisté à éviter que les membres d’une communauté ne disparaissent trop vite du fait d’une cause extérieure. Puis on a avancé et on a saisi que c’était d’abord nos habitudes de vie qui engendraient des maladies. Ainsi du nettoyage de la chaussées à l’entretien de son lieu de vie, de son immeuble et de son espace de travail, l’homme a su apprendre à faire davantage attention à son hygiène et a ainsi gagné en confort, en durée de vie, et en bien-être quotidien.
Désormais notre santé à tous est devenue un bien commun, sur lequel chacun doit veiller, pour soi comme pour les autres.