Le sport est très certainement l’activité de loisir la plus pratiquée en France et dans le monde entier. Chaque année ce sont plusieurs milliards d’investissements de fonds publics qui sont consacrés à la construction d’infrastructures dédiées selon le ministère de la ville de la jeunesse et des Sports. Quels sont les acteurs de ces projets de grande ampleur ?
Les collectivités locales
Ce sont les premiers contributeurs et organisateurs de projets. En lançant des offres de marché public, ce sont différents prestataires spécialisés dans la construction de bâtiments sportifs qui postulent chaque année. La coordination des chantiers peut ainsi être centralisée pour éviter les problèmes. Ce sont ainsi des milliers de terrains de tennis, de football ou de salles polyvalentes qui apaisent au profit des associations, des écoles et des clubs.
Les associations et les clubs
Ils font également partie du processus de financement lorsque ces derniers sont en mesure de le faire. Par exemple, l’association toulousaine des « amis du stade » a fait construire par deux fois en 1907 et en 1972 un stade pour l’équipe de rugby qui est devenue l’une des plus célèbres du Top 14 et dont le niveau est reconnu à un niveau international. Actuellement, une grande partie des matchs se déroulent sur leur propre terrain, le stade Ernest Wallon.
Les financements européens
L’Union européenne déploie un important dispositif de subventions pour le développement structurel, notamment dans les zones rurales ainsi que pour la mise aux normes de celles qui existent. Les bâtiments sportifs entrent dans le cadre de ces politiques et les institutions de Bruxelles encouragent les projets innovants et respectueux de l’environnement.
Les établissements scolaires
Le sport à l’école est très important dans le programme d’éducation nationale. Il permet d’abord de développer chez les jeunes un esprit d’équipe et de compétition et compense parfois l’impossibilité pour certains parents de pouvoir inscrire leurs enfants dans un club. Ensuite, c’est une manière de promouvoir une politique de santé et de lutter contre l’obésité infantile. Une grande partie des dépenses se fait donc à destination des établissements scolaires et des universités.
